Abeille : un pollinisateur utile

Abeille : un pollinisateur utile

De notre jardin à l’échelle planétaire, la disparition des abeilles est un mal qui touche et touchera chacun d’entre nous. Essentielles à la pollinisation des fruits et légumes et à la diversification des fleurs, de plus en plus d’abeilles disparaissent chaque jour.

Comment fonctionne une colonie d’abeilles ?

Les abeilles domestiques vivent en colonies dans les ruches. C’est une société complexe, où chaque individu à un rôle déterminé et œuvre à son échelle pour la survie de sa colonie. Deux groupes distincts y vivent :

  • Trois castes d’abeilles adultes : la reine (unique pondeuse), les ouvrières (qui ont plusieurs tâches dans leur vie) et les faux bourdons.
  • Le couvain : les œufs, les larves et les nymphes des abeilles.

L’été, la ruche est à son apogée en comptant 40 à 60 000 individus.
L’hiver, la ruche ne compte plus que 5 à 15 000 individus et vit avec ses réserves de l’été.
Les abeilles qui naissent en été ont une durée de vie de 3 à 6 semaines alors que celles d’automne vivent jusqu’à 27 semaines.
La reine a une espérance de vie beaucoup plus longue allant jusqu’à 5 ans… mais depuis les années 90, celle-ci a chuté, vivant jusqu’à 2 ans seulement.

Importance du rôle de l’abeille dans la nature

L’abeille est sur terre depuis plus de 80 millions d’années et a survécu à de nombreux changements sur la planète. Cela fait 8.000 ans que l’homme a compris son utilité et travaille de pair avec elles. L’abeille est le pollinisateur agricole le plus important et aujourd’hui 40% de notre nourriture dépend directement de son travail de pollinisation des fruits et des légumes.

Sans abeille, le processus naturel de pollinisation est très affaibli !
En effet, environ 20% de la pollinisation se fait par le vent et la pluie qui amènent naturellement le pollen de la fleur mâle vers le pistil de la fleur femelle.
80% de la pollinisation est l’œuvre des pollinisateur : surtout les abeilles domestiques mais aussi les guêpes, les mouches, les papillons, les abeilles sauvages et les scarabées.
Si la pollinisation n’est plus assurée par les abeilles, il y aura moins de fruits et légumes et ceux-ci seront plus petits, et il y a aura moins de diversité florale dans la nature.

État des lieux de la disparition de l’abeille

En 1995, un nouveau pesticide est mis sur le marché agricole : un pesticide systémique qui enrobe directement les graines. Dans les pays industrialisés, on se rend compte que les abeilles ouvrières commencent à disparaître (sans que l’on retrouve forcément leurs cadavres !). La reine est toujours dans la ruche, même si son espérance de vie a chuté de 5 à 2 ans et qu’elle a des problèmes de fécondation, les larves sont encore présentes mais sont très affaiblies car les ouvrières ne viennent plus les nourrir.
Le taux de mortalité est passé de 5 à 30% en une dizaine d’années et 300.000 ruches meurent chaque année en France ! Si les apiculteurs ne reconstituaient pas les cheptels, la France subirait déjà les conséquences de la disparition des abeilles

Le conseil + de Jardin Biodiversité

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