Les conséquences de la disparition des abeilles
Si la pollinisation n’est plus assurée par les abeilles, il y aura moins de fruits et légumes et ceux-ci seront plus petits, et il y a aura moins de diversité florale dans la nature. Avec 1/3 des productions agricoles qui dépend directement des abeilles : elles sont donc plus que primordiales pour l’alimentation de l’homme. Ainsi, aujourd’hui, les scientifiques mais aussi les agriculteurs sont contraints de rechercher de nouvelles façons d’assurer la pollinisation.
Trouver de nouveaux pollinisateurs
Les Bombus Terrestris sont des bourdons pollinisateurs qui ont fait leur preuve dans les champs de tomates. Le seul inconvénient est qu’il n’y a ni ruche, ni reine et qu’il faut donc les réintroduire chaque année dans les champs.
Les abeilles sauvages sont aussi recherchées. Une étude récente (L.A Garibaldi et al., Science, 2013) a montré qu’elles jouent un rôle primordial dans la pollinisation des cultures. On sait pourtant qu’elles sont attirées par certains types de fleurs sauvages… d’où le principe de semer des mélanges variés adaptés près des champs.
L’homme pollinisateur : Cette technique a été testée dans les cultures de vanille en Chine. Ce travail méticuleux demande dextérité et patience… bref, cela est harassant et très coûteux. Cette technique ne peut donc pas être développée à grande échelle.
Le robot abeille ou Green Brain : est en étude en Angleterre. Cette Intelligence Artificielle pour suppléer le travail des abeilles est encore aux prémices…